La personnalité

| 11 janvier 2021 17:46 | Andge RAKOTOMALALA

Qu'est-ce que la personnalité ? 


La personnalité est une combinaison de caractéristiques émotionnelles, d'attitudes et de comportements d'une personne. (Wikipédia)


La personnalité, ce sont tous les traits spécifiques qui composent l'individualité d'une personne : ses émotions, son attitude, son comportement... C'est un noyau plutôt stable chez le sujet, même s'il change d'environnement ou de cercle social. Selon la scientifique Judith Rich Harris, notre personnalité serait innée à hauteur de 50% (on parle de tempérament), acquise dans l'environnement familial à hauteur de 10% (on parle de caractère), et serait composée à 40% de facteurs inexpliqués. 


Notre personnalité est ce qui nous rend unique, et c'est la diversité de ces personnalités qui fait la richesse de l'humanité, la beauté de nos échanges. Mais cette diversité n'est pas toujours évidente, car composer avec tant de personnalité au quotidien, en famille, entre amis ou au travail, n'est pas chose facile. Notre personnalité affecte nos attitudes et notre comportement, elle est ce qui nous détermine par rapport à nous-même mais aussi par rapport aux autres et à notre environnement. 


Nos caractères et nos tempéraments sont tous différents, mais les résultats de nombreuses études scientifiques ont démontré que les personnalités pouvaient se rapprocher de plusieurs grands types. (psychologue.net)


 


Qu'est ce que l'individuation ?


(wikipedia) : L'individuation est le processus de création et de distinction de l'individu. Dans le contexte de la psychologie analytique, il se rapporte à la réalisation de soi par l'accessibilité à l'archétype du Soi par la prise en compte progressive des éléments contradictoires et conflictuels qui forment la « totalité » psychique, consciente et inconsciente, du sujet1. Vers la fin de sa vie, Carl Gustav Jung le définit ainsi :


 




« J'emploie l'expression d'individuation pour désigner le processus par lequel un être devient un in-dividu psychologique, c'est-à-dire une unité autonome et indivisible, une totalité2»




Pour Jung, l’individuation était donc un phénomène tardif, propre à l’âge adulte. Pour un psychanalyste de l’enfant, elle à lieu pendant la petite l’enfance. Et pourquoi pas dans le ventre de la mère, quand le fœtus commence à ressentir des sensations propres ? Et pourquoi cette individuation, associée à l’émergence de la conscience de soi, serait-elle réservée aux humains ? Après tout, bien d’autres animaux dotés d’un système nerveux développé éprouvent des sensations de plaisir et de déplaisir, ressentent des messages de leur corps – faim, froid, douleur ou réconfort. Ne seraient-ils pas « individualisés » ?


L'individuation désigne le passage d'une forme générale à un être singulier, unique et irréductible à ce qui le compose ou l'englobe. 


Vous êtes unique. Moi aussi. Ma voisine également, ainsi que son chat et sa maison.


Il y a bien sûr beaucoup plus à dire sur le processus d’individuation tel que Jung  nous l’a transmis. En premier lieu, les structures  conscientes et celles inconscientes dans la psyché de l’individu sans oublier celles de l’inconscient collectif, et en second lieu les dynamiques d’opposition  qui les relient, le processus d’individuation étant de créer une dialectique entre conscient et inconscient pour aboutir à une conjonction des opposés.


 


Théorie des cinq grands facteurs de personnalité (Big Five)


Pourquoi certaines personnes réagissent différemment à la même situation ? Dans la psychologie contemporaine, les cinq grands facteurs de personnalité sont cinq dimensions assez larges qui définissent la personnalité humaine et expliquent les différences individuelles.


Le modèle des Big Five est une approche axée sur la recherche en psychologie qui découle de l’idée que les traits de personnalité les plus communs peuvent être répertoriés sous cinq dimensions essentielles:



  • Ouverture à l’expérience

  • Conscience

  • Extraversion

  • Agréabilité

  • Névrosisme


(O-C-E-A-N, pour mieux le mémoriser).


Il est important de noter que chacun des cinq facteurs “big five ocean” (ou “big five canoe”) représente un spectre entre deux extrémités polaires (exemple: extraverti ou réservé), et que les gens se situent quelque part entre les deux extrêmes.


Le modèle du big five peut également être un moyen efficace de comprendre pourquoi les gens ont fait certains choix de carrière plutôt que d’autres.


(https://atmanco.com/fr/blog/psychometrie/big-five-ocean-psychometrie-psychologie/)


Les professionnels des ressources humaines ont souvent recours aux cinq grandes dimensions de la personnalité pour situer les employés. Ces dimensions sont en effet considérées comme étant les traits sous-jacents qui composent la personnalité globale d'un individu. Les cinq grands traits sont l'Ouverturela Conscience professionnellel'Extraversionl'Agréabilité et le Névrosisme, soit OCEAN :



  • Ouverture – Les personnes qui aiment apprendre de nouvelles choses et apprécient les nouvelles expériences marquent généralement un score élevé en Ouverture. Cette dimension englobe des traits tels qu'être perspicace et imaginatif, et avoir de multiples centres d'intérêt.

  • Conscience professionnelle – Les personnes qui ont un haut degré de conscience professionnelle sont fiables et ponctuels. Les traits incluent le fait d'être organisé, méthodique et rigoureux.

  • Extraversion – Les extravertis puisent leur énergie dans l'interaction avec les autres, tandis que les introvertis la puisent au fond d'eux-mêmes. L'extraversion comprend des traits de type dynamique, loquace et assertif.

  • Agréabilité – Ces individus sont amicaux, coopérants et doués de compassion. Les personnes ayant un score bas d'agréabilité peuvent être plus distantes. Parmi les traits, citons le fait d'être gentil, affectueux et sympathique.

  • Névrosisme – On parle également de Stabilité émotionnelle. Cette dimension porte sur la stabilité émotionnelle de la personne et son degré d'émotions négatives. Les personnes qui marquent un score élevé en Névrosisme sont souvent confrontées à une instabilité émotionnelle et à des émotions négatives. Les traits incluent le fait d'être d'humeur changeante et tendu.


(https://www.123test.com/fr/theorie-des-cinq-grands-facteurs-de-personnalite/)


 


La figure de l’Ennéagramme


Le mot « Ennéagramme » vient du grec ennea gramma, figure à 9 points.
Aujourd’hui, l’Ennéagramme est un système d’étude de la personnalité fondé sur 9 comportements de la nature humaine. Cette typologie s’appuie sur un diagramme, sous forme d’une étoile à 9 branches, d’où son nom.



 



  • Dynamique : ce système est respectueux de l’identité de chacun.

  • Facilement accessible : il s’applique aux habitudes de tous les jours.

  • Concret : il nous donne des repères pour mieux nous connaître et comprendre les autres.


Les 9 points de l’Ennéagramme représentent les forces que nous portons. Le système permet de reconnaître et de rééquilibrer ces forces. Chacune des 9 forces porte un nom. Les flèches représentent les interactions entre ces forces.
L’Ennéagramme représente les différentes composantes de notre psyché.
Pour mieux les identifier, il leur a été donné un chiffre et un nom.


Chacun de nous a une dominante. Il est clair que les millions de personnes correspondant, par exemple, au « type 2 : la dominante altruiste ? sont toutes différentes et qu’elles possèdent l’ensemble des neuf forces. Leur point commun provient de ce que leur fonctionnement psychique se ressemble.


A l’origine, nous sommes tous Tout.


L’enfant naît nature, en contact avec l’essence, c’est-à -dire dans un état où il a librement accès à tous les comportements possibles.


Puis, confrontés au monde, nous développons un mécanisme de protection, une stratégie afin de nous adapter au mieux à notre environnement. Comme cette stratégie est la plus sécurisante possible, nous choisissons de la répéter, jusqu’à ne plus utiliser qu’elle, au détriment des autres possibles. Ce comportement récurrent, c’est notre personnalité.


Adultes, nous sommes le plus souvent restés figés sur notre point de vue : nous continuons à vivre avec des protections, avec des carapaces qui nous rassurent inconsciemment, mais qui nous empêchent de développer l’ensemble de nos possibilités.


L’essentiel de notre potentiel est demeuré en friches.


(http://www.cee-enneagramme.eu/enneagramme)


 


Concept de base du MBTI


Le MBTI se base sur la théorie conceptuelle de Carl Gustav Jung, pour qui les êtres humains ressentent le monde grâce à quatre fonctions psychologiques principales, dont une domine pendant la majeure partie de la vie. Les théories de Jung postulent qu'il existe une séquence de quatre fonctions cognitives (pensée, sentiment, sensation et intuition), chacune étant orientée vers un pôle (extraversion ou introversion), offrant ainsi un total de huit fonctions dominantes. 


Le MBTI de Myers et Briggs se base sur ces huit fonctions dominantes, avec certaines différences par rapport au modèle de Jung :



  • Évaluation de la personnalité structurée ou projective : le MBTI utilise une approche dite structurée pour évaluer la personnalité, c'est-à-dire que les réponses sont fermées, contrairement à Jung qui valorisait des réponses ouvertes en les étudiant dans le contexte de la personne entière, et non selon une théorie et un concept pré-conçus. 

  • Jugement et perception : Myers et Briggs précisent que l'ajout d'une lettre à un type (J ou P) indique la fonction favorite, ou d'extraversion, d'une personne, qui serait ainsi la fonction dominante pour un type extraverti et la fonction auxiliaire pour un type introverti.

  • Orientation de la fonction tertiaire : pour Jung, la fonction dominante d'un sujet agit seule dans son environnement favori (l'extérieur pour les extravertis, le monde intérieur pour les introvertis). Selon lui, les trois fonction restantes opèrent ensemble dans une orientation opposée. De nombreux praticien remettent en cause ce concept, en démontrant son manque d'évidence empirique, bien qu'il fasse partie de la base théorique du MBTI de Myers et Briggs. Pour elles, si la fonction cognitive dominante est l'introversion, les autres fonctions seront extraverties et vice-versa. 


Le MBTI a été créé pour des populations normales et met en valeur l'importance de différences naturelles. Il se base sur un a priori, celui que nous avons tous des préférences spécifiques dans la façon dont nous construisons nos expériences, et que ces préférences prédisent nos centres d'intérêt, nos valeurs et notre motivation.  (https://www.psychologue.net/)

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